Les États-Unis ont franchi la barre des 600.000 morts du coronavirus depuis le début de la pandémie. Pourtant les chiffres sont au plus bas et plus de la moitié de la population est entièrement vaccinée. Malgré tout, le rythme de la campagne d’immunisation a terriblement ralenti et l’objectif fixé par le gouvernement de 70% des américains vaccinés d’ici le 4 juillet parait difficilement atteignable. Q’un scénario comme celui qui se déroule au Royaume-Uni avec le variant Delta puisse se produire aux États-Unis, inquiète. Si certains sont véritablement réfractaires à la vaccination, d’autres hésitent simplement et pourtant tout est mis en oeuvre pour les inciter à le faire (aide au transport, à la garde d’enfants etc.). La majorité des restrictions n’a plus cours en Californie et la ville de New-York, longtemps épicentre de l’épidémie l’année dernière, revient à une vie quasi normale, 70% des adultes y ont reçu au moins une première dose d’antidote. Depuis mardi dernier, après réévaluation du risque sanitaire, les voyageurs en provenance des États-Unis, même non vaccinés, sont autorisés à entrer dans de nombreux pays, dont ceux de l’Union européenne. Ils pourront toutefois (s’ils ne sont pas vaccinés) être soumis à des tests ou des mesures de quarantaine.
Voir le point complet sur les Français à l’étranger : Coronavirus : quels sont les foyers épidémiques dans le monde