C’est une déclaration encore floue mais qui peut donner une lueur d’espoir : les milliers de citoyens bloqués par les mesures restrictives prises par les Etats-Unis sur les entrées sur le territoire depuis le début de la crise sanitaire se sont vus promettre par le président américain des informations concrètes dans les prochains jours.
Aux côtés d’Angela Merkel, Joe Biden a insisté sur l’importance d’analyser l’évolution du variant Delta et d’établir si elle permet une levée progressive du « travel ban ». En revanche, si ce variant continue à progresser dangereusement, la réouverture des entrées sur le territoire devra en se faire attendre. La chancelière allemande a insisté sur le fait qu’un volte-face une fois le processus de levée enclenché était inenvisageable.
Pression des compagnies aériennes
Face à ces restrictions qui s’éternisent, les compagnies aériennes, touchées en première ligne par l’isolationnisme sanitaire des Etats-Unis, s’agacent de l’impossibilité de transporter des européens vaccinés vers les Etats-Unis. La compagnie américaine Delta Air Lines a même fourni à son gouvernement des études montrant l’absence de risque du rétablissement des liaisons aériennes notamment entre les USA et le Royaume-Uni.
Ces déclarations sont toutefois à prendre au conditionnel tant que la Maison Blanche n’aura pas communiqué de date précise, et des employés du gouvernement n’ont d’ailleurs pas manqué de rappeler à Reuters qu’il y avait encore « de nombreuses discussions à avoir avant de pouvoir annoncer le rétablissement des liaisons » avec les zones jugées à risque par les USA.
Pour rappel, les 26 pays de l’espace Schengen ainsi que le Royaume-Uni, l’Inde, l’Irlande, la Chine, le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Iran sont concernés par ces restrictions et ne peuvent, sauf dérogation exceptionnelle, rentrer sur le territoire américain depuis mars 2020.